Les élections fédérales ouest-allemandes de 1976 (Bundestagswahl 1976, en allemand) se sont tenues le , afin d'élire les quatre-cent quatre-vingt-seize députés de la huitième législature du Bundestag, pour un mandat de quatre ans.
Le scrutin a été remporté par les Unions chrétiennes, sans la majorité absolue. La coalition entre sociaux-démocrates et libéraux a donc été reconduite au pouvoir.
Contexte
Aux élections fédérales anticipées du 19 novembre 1972, le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), du chancelier fédéral Willy Brandt, avait remporté 45,8 % des suffrages, contre 44,9 % aux Unions chrétiennes CDU/CSU de Rainer Barzel, tandis que le Parti libéral-démocrate (FDP) obtenait 8,4 % des voix. Pour la première fois depuis 1949, le SPD devenait la première force politique au Bundestag.
La coalition sociale-libérale entre le SPD et le FDP étant nettement majoritaire avec plus de 54 % des voix, Brandt s'est maintenu au poste de chancelier en formant son deuxième gouvernement. Toutefois, à la suite des révélations sur son conseiller spécial, Günter Guillaume, en réalité un espion de la Stasi, le chancelier a remis sa démission le . Neuf jours plus tard, il est remplacé par son ministre fédéral des Finances, Helmut Schmidt, qui reconduit l'alliance au pouvoir.
Partis et chef de file
Résultats
Résultats fédéraux
Résultats régionaux
Analyse
En recul par rapport aux élections de 1972, le SPD cède la place de première force politique du pays aux Unions chrétiennes, dont les deux composantes progressent, la CDU enregistrant un fort gain. Les deux formations remportent 48,6 % des voix au niveau fédéral, soit leur meilleur résultat depuis les élections de 1957, où elles avaient emporté la majorité absolue. De leur côté, les libéraux stagnent, leur électorat ne sanctionnant pas sept années de coalition avec les sociaux-démocrates. Ensemble, les quatre partis représentés au Bundestag cumulent toujours 99 % des suffrages exprimés, dans un contexte de très forte participation.
Conséquences
Bien qu'avec 243 députés, la CDU et la CSU soient tout près de la majorité absolue, elles restent dans l'opposition, la coalition sociale-libérale d'Helmut Schmidt ayant été reconduite dans le cabinet Schmidt II.
Références
Annexes
Articles connexes
- Huitième législature du Bundestag
- Cabinet Schmidt II ; Coalition sociale-libérale
Liens externes
- (de) Résultats officiels sur le site du Directeur fédéral des élections
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